Pour répondre à des pics de travail, Luc Larnicol utilise les services de Partag’emploi. Parfois, le salarié occasionnel signe un CDD chez lui, et revient tous les ans. Luc Larnicol connaît bien les cultures de légumes. La ferme familiale basée à Loctudy comprend 1 ha sous abri en serre verre et 10 ha en plein champ. Elle produit des tomates, des pommes de terre, des melons ou encore des pastèques. « J’ai repris le flambeau en 1981 pour passer en bio en 1997 ». L’hiver, l’équipe est composée de 4 salariés. Mais quand les beaux jours reviennent, le maraîcher fait appel aux services de Partag’emploi pour combler son besoin de main-d’œuvre et pour venir épauler le personnel saisonnier déjà en place. « Pendant la crise du Covid-19, nous avons eu un gros besoin de bras pour les récoltes de patates douces. Quatre salariés de Partag’emploi sont venus nous prêter main-forte ». Le groupement s’adapte Après cette sorte de « période d’essai », Luc Larnicol peut proposer à la clé un CDD si la personne est intéressée. Une situation qui convient à Stéphane Charon, directeur de Partag’emploi. « Notre association s’adapte aux besoins des entreprises, il faut un flux tournant. À nous de nous imbriquer dans les besoins des agriculteurs et d’être complémentaires ». Sur les 35 ETP que compte Partag’emploi, 4 ETP travaillent dans le maraîchage. Un changement s’opère dans l’association auparavant plus coutumière des filières élevages. Pour Mélissa Eid, chargée de développement emplois saisonniers pour la structure employeuse de main-d’œuvre, « les salariés demandent de plus en plus des productions biologiques, de la diversité et d’être considérés en tant qu’être humain ». Des conditions qui semblent être remplies chez Luc Larnicol, « les salariés reviennent d’année en année ». De son côté, Mélissa sait conseiller et partager son expérience de 10 ans de terrain. « Je connais les attentes et les problématiques des salariés »,…
« Les salariés reviennent d’année en année »