Sur son élevage naisseur engraisseur de 160 truies, suite à un incendie, Bernard Tréguier a reconstruit sa maternité, sa verraterie et sa gestante. Le confort des animaux et des hommes a dicté ses choix techniques. En avril 2022, un incendie ravageait l’élevage de 120 truies de Lariégat, à Lopérec. Le bloc truies partait en fumée et épargnait le post-sevrage neuf et les engraissements. La volonté de Vincent, le fils, de s’installer, a conduit son père à mettre les bouchées doubles pour reconstruire l’atelier, en augmentant l’effectif d’animaux de 40 mères et en supprimant, en parallèle, l’atelier de vaches allaitantes. Un an après l’accident, le groupement Evel’Up organisait une porte ouverte (14 avril 2023), avant l’entrée de la première bande de truies en maternité, pour des mises-bas prévues le 10 mai. Treize mois pour relancer l’activité ; l’occasion d’adopter de nouvelles techniques d’élevage. Des fenêtres entre les salles Les deux salles de maternité de 24 places sont équipées de cases Matek où les truies seront mises en liberté quelques jours après mise-bas (7 m2 /case minimum). Les caillebotis sont en fonte sous les mères et en plastique sous les porcelets. L’éleveur avait déjà équipé son post-sevrage du système de chauffage Caloporc. Il a ajouté une seconde pompe à chaleur (les deux fonctionnent en cascade) pour chauffer les plaques chauffantes des porcelets en maternité. La capacité du ballon d’eau chaude existant était suffisante. Ces plaques font 1,6 m sur 0,5 m. « J’ai cherché de la visibilité et de l’ergonomie », indiquait Bernard Tréguier, lors de la porte ouverte. Les deux couloirs d’1,2 m dans la longueur de la salle sont pleins de manière à éviter le bruit et la perte d’outils lors des soins. Un petit couloir transversal permet de passer rapidement de l’un à l’autre sans avoir à sortir de la salle. [caption…
Dossier technique
L’évidence des coolings dans l’atelier truies