Comme une lumière au bout du tunnel… Le Crédit Mutuel Arkéa et la Confédération nationale du Crédit Mutuel ont enfin trouvé un terrain d’entente pour mettre fin au différend qui les oppose depuis tant d’années sur fond d’autonomie stratégique. Décryptage. Jamais sans doute l’intervention de conclusion de l’assemblée générale de la Fédération du Crédit Mutuel de Bretagne n’aura été aussi attendue que ce jeudi 4 mai ! La veille, un communiqué de presse, cosigné par le Crédit Mutuel Arkéa et la Confédération nationale du Crédit Mutuel, a annoncé la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties opposées dans un conflit vieux de plus de 12 ans. Alors dans la salle, les quelque 1 000 administrateurs et salariés réunis sont tout ouïe. Sur scène, avec pédagogie, Julien Carmona rembobine le film des derniers mois. « Les négociations engagées en janvier se sont accélérées ces dernières semaines. Et aujourd’hui, nous sommes enfin parvenus au dénouement ». Une définition claire des rôles Sur le plan pratique, l’accord trace une ligne de partage des eaux qui délimite très clairement les champs d’intervention réciproques. Avec, d’une part, le domaine de l’autonomie stratégique – projet d’entreprise, modèle d’affaires, finance, ressources humaines, informatique, innovation, politique commerciale et offre – qui relève exclusivement des Fédérations et des groupes régionaux. Et, d’autre part, le domaine du prudentiel, de la surveillance des risques, dévolu à la Confédération, conformément à sa mission légale. Conséquence logique de ces différentes évolutions, la décision à caractère général « Cohésion », contestée par Arkéa, est supprimée. Plus de veto à craindre sur les croissances externes, une procédure d’avis, plus responsabilisante, étant instituée. « Nous avons également obtenu la reconnaissance de la concurrence au sein du Crédit Mutuel ». Une concurrence qui joue à plein pour les filiales mais ne concerne pas les Fédérations et leurs réseaux de caisses locales. À noter aussi au…

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