Passage obligé du quotidien pour le troupeau, le bloc traite est l’endroit où le risque de stress thermique est le plus important. Le parc d’attente pour une traite classique ou l’aire d’accès en traite robotisée doivent être réfléchis pour ne pas accentuer cette tension. Concernant la gestion des coups de chaud, le bloc traite est un endroit clé dans le bâtiment. « Pas forcément le matin, mais surtout le soir, quand la chaleur s’est accumulée », rappelle Sébastien Guiocheau, chargé d’étude bâtiment et équipement bovin à la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne. La salle de traite et plus particulièrement l’aire d’attente sont des lieux où tous les animaux en production se regroupent, et où la température et le stress montent. À la demande du Cniel, le spécialiste a participé avec l’Idele à l’élaboration d’une fiche technique qui reprend les moyens possibles à mettre en œuvre pour faire baisser la température en traite classique ou robotisée, aussi bien pour des bâtiments en conception que pour l’amélioration d’édifices existants. Des pignons plus difficiles à ventiler Dans la mesure du possible et lors de la conception d’une enceinte neuve, il est conseillé « d’exposer les longs-pans à la ventilation naturelle. Les blocs traites en pignon sont plus difficiles à ventiler. En traite robotisée, il faut être vigilant à ne pas sur-ventiler devant le robot, sous peine d’être contre-productif avec des vaches qui s’agglutinent devant l’aire d’accès et vont en plus de faire augmenter le stress thermique, gêner la circulation et la fréquentation des automates ». L’aire d’accès au robot doit disposer d’une largeur utile d’au moins 5 m, l’optimum étant 6 à 7 m. Toujours dans l’idée d’utiliser des méthodes naturelles de ventilation, le fait d’orienter le bloc traite plein nord amènera à des conditions plus froides l’hiver, mais plus fraîches en été. [caption id= »attachment_80392″…
Dossier technique
Ne pas faire de son bloc traite un fourneau