Les résultats s’améliorent au 2e semestre 2022. Les écarts restent néanmoins importants : le coût alimentaire reste le premier levier d’amélioration. La marge brute s’améliore de 65 € par 1 000 litres et de 630 €/ha, soit une hausse de 30 % par rapport au 2e semestre 2021, grâce à l’amélioration du prix du lait et de la viande bovine. À 425 €/1 000 litres, le prix du lait payé aux producteurs connaît en effet une hausse de 66 € par 1 000 litres. À 1 195 €, le prix des vaches de réforme s’améliore de 320 €. Les surfaces en grande culture connaissent également une augmentation importante des marges, d’en moyenne 480 € par hectare de céréales et oléagineux. Mais tous les éleveurs ne profitent pas de la même façon de la conjoncture favorable des derniers mois. Le quart des exploitations les plus efficaces économiquement* dispose d’un revenu disponible trois fois plus élevé que le quart le moins efficace. Leur volume vendu par UTH est un peu plus élevé, mais la significativité de l’écart est moins forte que les autres facteurs explicatifs : les frais de mécanisation et surtout les charges opérationnelles de l’atelier lait. Plus de lait par vache avec moins d’aliment L’écart le plus fort porte sur l’alimentation. Le gain est de 198 € par vache, soit 27 € par 1 000 litres, uniquement sur les aliments (matières premières et concentrés) donnés aux vaches laitières (VL). Malgré une moindre distribution de concentrés, les meilleurs parviennent à produire davantage de lait par vache. Cela suppose que les vaches ont accès à des fourrages de qualité, complémentés pour équilibrer la ration. Elles parviennent ainsi à exprimer leur potentiel laitier, avec peu de concentrés de production. Un chargement plus élevé La part de surface de maïs ensilage dans la SFP consommée est un peu plus faible chez les plus performants, mais…
Quelles exploitations ont su le mieux bénéficier de la bonne conjoncture laitière ?