La réforme des retraites maintenant publiée peut impacter votre projet professionnel. Quelques mesures portent sur l’aménagement de la fin de carrière. 1 La retraite progressive Le décalage de l’âge de la retraite peut vous donner envie de ‘lever le pied’ et envisager un temps partiel : la retraite progressive permet de percevoir une partie de sa retraite pour compenser la baisse de revenus liée à la baisse d’activité. Par exemple, si vous êtes salarié à mi-temps, vous percevrez 50 % de votre retraite. Ce dispositif était jusque-là ouvert à compter de 60 ans ; il sera probablement décalé lui aussi à 62 ans, par décret à venir. L’employeur doit bien évidemment accepter le temps partiel ; un refus devra faire l’objet d’un écrit motivé à compter du 1er septembre prochain. Nouveauté : ce dispositif est maintenant ouvert aux professions libérales, aux fonctionnaires et aux agents des régimes spéciaux. 2 Arrêter de travailler et cotiser à titre volontaire Si vous cessez votre activité avant l’âge légal et que vous n’avez pas assez de trimestres, vous pouvez adhérer à l’assurance volontaire vieillesse. Cette possibilité est offerte aux anciens actifs qui, en raison de leur âge, n’ont pas encore droit à la retraite et qui n’exercent aucune activité professionnelle. Il s’agit de cotiser pour acquérir les trimestres manquants et réduire l’impact de la décote. À vos calculettes ! 3 Cumuler retraite et activité Actuellement, si vous poursuivez une activité alors que vous avez liquidé votre retraite, vous continuez à cotiser dans les conditions normales mais sans acquérir de nouveaux droits. À l’avenir, la poursuite ou la reprise d’une activité permettra d’améliorer la retraite : une nouvelle pension sera calculée en retenant les périodes cotisées au titre du cumul. Pour ce faire, il faudra avoir atteint l’âge légal et le nombre de trimestres nécessaires au taux plein. 4 Partager les trimestres pour…
Quelles stratégies pour votre fin de carrière ?