Dans un communiqué du 12 mai, le ministère de l’Agriculture rappelle que, dans tous les élevages, « le respect des règles de biosécurité est capital pour limiter le risque d’introduction du virus de l’IAHP ». Si, depuis le 14 mars la situation nationale au regard de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) était assainie, une flambée printanière surprise a atteint 34 élevages, principalement de canards, dans le Gers et dans les Landes en moins de 12 jours en ce début mai.
Si le passage récent du niveau de risque « élevé » à « modéré » a maintenu sur l’ensemble du territoire les exigences de surveillance pour les mouvements de palmipèdes dans les Zones à risque de diffusion et les plus exposées à la faune sauvage (Zones à risque particulier), le ministère insiste sur « l’importance de poursuivre cette surveillance de manière rigoureuse en procédant aux prélèvements et aux analyses des lots de palmipèdes au plus près de leur départ pour s’assurer de leur statut sanitaire ».
Préparer le déploiement de la vaccination
« Cette résurgence souligne aussi l’intérêt de poursuivre activement les travaux visant à la mise en place de la stratégie de vaccination » avec pour objectif de la rendre opérationnelle à l’automne prochain. Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, s’exprimera le 21 mai lors de l’ouverture de la session générale annuelle de l’OMSA (Organisation mondiale de la santé animale) pour promouvoir auprès des pays tiers la démarche impulsée en France.