La qualité de la poulette est déterminante pour la carrière de la future pondeuse, un cahier des charges permet une amélioration continue. « Je tiens à remercier Franck Picard qui pendant 9 ans a présidé Armor Œufs avec la force et l’énergie qui le caractérise », a démarré Frédéric Chartier le nouveau président du groupement lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée le 7 avril à Locminé (56). Armor Œufs regroupe 122 adhérents spécialisés en pondeuses pour un effectif de 4,8 millions de poules et 55 adhérents qui élèvent 8,6 millions de poulettes pour 3,2 millions de places. « Depuis 2020 l’effectif de poulettes élevées au sol baisse en lien avec le développement des places en volière. Nous adaptons la vitesse de développement du parc poulette volière avec celui de la pondeuse. En 2022, nous avons élevé presque 1 million de poulettes de plus qu’en 2021. Cela a permis aux éleveurs de conduire 2,3 bandes sur l’année. Nous avons réalisé de nombreuses ventes en libre car nous sommes reconnus pour la qualité de nos poulettes élevées en volière », explique Emmanuel Petibon, responsable technique service ponte chez Sanders Bretagne. Un bon suivi des homogénéités En poulettes, le point noir en 2022 s’est porté sur les mortalités liées au transfert qui ont grimpé au 3e trimestre. « En élevage, nous avons eu des problèmes de coqs frères qui étaient roux comme les poules alors qu’habituellement ils sont de couleur blanche. Les problèmes de petites pattes ont engendré du tri qui est allé jusqu’à 10 % voire 15 % chez certains éleveurs. Les couvoirs nous annoncent une amélioration sur ces 2 problèmes en 2023 », informe Emmanuel Petibon. L’objectif reste l’amélioration continue de la qualité de la poulette. Cela passe par l’application du cahier des charges poulettes qui a été mis en place il y a 3 ans. Pour un bon suivi des homogénéités, les…
Veiller à la bonne qualité de la poulette