Au Gaec de la Ville Méno à Trédaniel (22), Gurvan et Erwan Sagory ont un peu suivi la même trajectoire. Ils se sont installés chacun leur tour (2014 et 2020) après une carrière de salariés, notamment comme fonctionnaires. « Revenir à la ferme, c’était un vrai choix. Mais il était important pour nous de vivre de notre métier en dégageant un salaire correct tout en conservant du temps libre pour nos familles et nos loisirs », expliquent-ils. En optant pour une conduite économe et pâturante de 65 vaches à la traite sur 90 ha de SAU, ils ont trouvé comment répondre à l’équation. En terme de main-d’œuvre, le système est bien dimensionné pour deux UTH : « Il nous permet de profiter de deux vrais week-ends – du vendredi soir au lundi matin – chaque mois et de prendre des congés », précisent les associés. « Plus globalement, nous essayons de lisser le travail sur l’année, les vêlages sont étalés par exemple. Les chantiers au champ sont programmés la semaine. » Pour les deux frères, « l’herbe limite les pics d’activité. » Récolter de petites coupes d’herbe en enrubannage par exemple est « moins stressant » que de semer du maïs où la météo doit être absolument au rendez-vous. «Même si cette année, nous avons dû faucher et semer le maïs en même temps.» …
Charge de travail : « Deux vrais week-ends par mois »