Dossier technique

Depuis la reprise, il conforte le lien au foncier

Jonathan Aubry s’est installé en 2019 à Buléon (56), en Gaec avec sa mère sur une exploitation de 38 hectares et 220 truies. La SAU atteint aujourd’hui 100 hectares, avec le même effectif animal.

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Jonathan et Élodie Aubry, avec Myriam Le Bihan, conseillère en développement chez Evel’Up (à droite).

Salarié sur l’élevage de ses parents, Jonathan Aubry s’est installé au départ de son père à la retraite. La SCEA Porcs Joly a alors repris 43 hectares irrigables dans le voisinage. En début d’année 2023, 16 hectares supplémentaires ont été acquis, portant la surface cultivée à une centaine d’hectares, dont la moitié irrigable, autorisant la culture de légumes industrie. « Je considérais que l’augmentation de surface de foncier était primordiale », indique le trentenaire. « Pour accroître l’autonomie alimentaire de l’élevage et conforter le plan d’épandage. La pression foncière est importante dans ce secteur géographique ».L’élevage de porcs a pris un coup de jeune, dès 2019. Fini les gisoirs et la litière dans les engraissements. Place à un atelier de 500 places d’engraissement neuves et de 700 places rénovées. En parallèle, un bâtiment de 650 places de post-sevrage et un local soupe ont été construits. « Depuis, nous avons enregistré un gain de 0,15 point d’indice de consommation et 10 jours d’âge à l’abattage ». Des améliorations techniques nécessaires pour amortir les investissements de remise à niveau réalisés, d’un montant proche de 700 000 €, qui comprennent également l’achat d’une cellule de stockage du blé d’une capacité de 360 tonnes. Actuellement, la SCEA dispose d’une année de capacité de stockage des céréales (à plat pour le maïs) ; elle achète le complément dans le voisinage à la récolte, pour nourrir ses charcutiers.   La rénovation du bloc truies en projet Jonathan Aubry a embauché sa compagne Élodie au départ de sa mère, l’an dernier. Elle s’installera prochainement sur l’exploitation. L’occasion d’accroître encore la surface de foncier. « Nous ne voulons pas augmenter le nombre de truies car nous ne voulons pas gérer de la main-d’œuvre. Recruter est de moins en moins évident ». Leur projet est de continuer à moderniser l’élevage. « La maternité actuelle est ancienne. Nous envisageons de construire une nouvelle, de deux…

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