L’optimisation de son système est la priorité pour David Duguéperoux qui s’est installé en 2001 à Gahard. Il lance actuellement une activité de bœufs à l’herbe, inscrite dans la démarche Terres de sources. En 2010, la ferme de David Duguéperoux est passée en bio et sa femme Céline s’est associée avec lui. Dans la continuité, une activité de transformation du lait en crèmes glacées a été lancée en 2013. Un magasin à la ferme a aussi été mis en place. Aujourd’hui, ils emploient 3 salariés. « Alors que nous disposons d’un droit à produire de 430 000 L, nous réalisons 250 000 L. C’est d’abord l’autonomie du troupeau basé sur les 67 vaches laitières montbéliardes qui est recherchée. Les seuls achats sont des bouchons de luzerne pour les génisses », souligne l’agriculteur. La SAU de 113 ha est en prairies et 5 ha sont implantés en maïs chaque année pour produire des bouchons déshydratés. Suit un mélange céréalier récolté en grain pour l’alimentation des vaches qui fournit également de la paille. Des effectifs « calés » à la surface En 2010, « j’ai réalisé des échanges parcellaires avec deux voisins qui ont permis de passer l’accessible de 30 à 50 ha. Je dispose d’un autre bloc de parcelles de 50 ha à 3 km. » Pour améliorer la performance économique du système, l’éleveur a lancé il y a un an une production de bœufs et génisses croisés qui vont aller pâturer ces terres. « L’effectif de laitières va baisser un peu ». L’objectif est de 10 bœufs par an, âgés de 3 ans. Ce sont les veaux qui naissent à l’automne, vendus généralement moins cher, qui seront gardés. Ils sont croisés en Blanc bleu et Inra 95. « Les génisses sont, elles, en monte naturelle avec un taureau angus, qui permet des vêlages faciles et des veaux sans cornes. » Une filière est en cours de création pour…
Des bœufs élevés pour les cantines locales