En octobre 2021, Alexandre Lefevre s’est installé en production porcine à l’âge de 25 ans sur la commune de La Bouillie (22). « J’ai toujours eu comme objectif de devenir éleveur. Après l’obtention de mon BTS Acse, j’ai travaillé pendant 1 an au Sdaec sur différents élevages porcins. Ensuite, pour acquérir des connaissances en mécanique agricole et de l’expérience sur les différents travaux culturaux j’ai été salarié 2 ans dans une entreprise de travaux agricoles. Enfin, j’ai été salarié pendant un an et demi sur un élevage de porc. » Alexandre a ensuite eu l’opportunité de reprendre l’élevage de porc de 120 truies naisseur-engraisseur avec 55 ha de SAU situé à 200 mètres de l’exploitation familiale qui compte 280 truies naisseur-engraisseur et 55 ha de SAU. 550 000 € pour construire une Faf Pour l’instant chaque site d’élevage fonctionne indépendamment. « Mes parents partiront en retraite en 2024, à ce moment-là ma sœur et le conjoint de mon autre sœur vont s’associer avec moi. Le projet est de descendre l’effectif à 300 truies et de construire une maternité neuve. Nous allons aussi récupérer du foncier pour atteindre 175 ha de SAU avec l’objectif de renforcer l’autonomie alimentaire sur l’élevage », explique Alexandre. Son projet d’installation était de construire une fabrique d’aliment à la ferme (Faf) pour être plus autonome et réduire le coût alimentaire. L’investissement est de 550 000 € pour une capacité de stockage de 620 t de blé en cellule et un silo tour en inertie pour le maïs de 1 200 t. La Faf sert pour les truies et les engraissements avec du blé, du maïs et des complémentaires. Les truies en maternité et les post-sevrages ont de l’aliment du commerce. « J’ai réalisé une tranchée de 200 m pour passer les tuyaux de pré-soupe et que la Faf alimente le site d’élevage repris lors…
Dossier technique
Diminuer le cheptel pour plus d’autonomie
La construction d’une Faf et la diminution du cheptel de truies vont de pair avec l’objectif d’une plus grande autonomie et d’une réduction du coût alimentaire.