La Chambre d’agriculture a expérimenté, en collaboration avec les agriculteurs du Gaec de Quelennoc à Saint-Méen, des semis sous couvert d’orge et de maïs, implantés classiquement ou par drone (voir encadré). Pour donner suite à cet essai et bien valoriser l’herbe produite, quoi de plus naturel que d’aborder le bon choix de ses clôtures ? « Moins on est conducteur, plus on est solide », prévient Nicolas Le Deuff, représentant la société Lacmé. Ainsi, la conductivité va croître en allant de l’inox, à l’acier, de l’aluminium jusqu’au cuivre, matériau le plus conducteur. Le nombre de filaments conducteurs est aussi un critère de choix, certains fils peuvent en contenir jusque 6. Attention aux nœuds Le spécialiste des clôtures conseille d’utiliser des connecteurs plutôt « que de faire des nœuds pour relier 2 fils. Avec un nœud, on ferme le robinet, le courant passe plus difficilement et peut produire des étincelles. Le fil chauffe et casse ». Autre produit présenté par le comptoir de l’élevage, les araignées de prairies de chez Gallagher pour faciliter le pâturage géré au fil avant. « Dans un paddock, il faut compter un enrouleur à chaque bout de la parcelle. En général, 4 à 5 araignées suffisent », détaille Léa Abiven, du Comptoir de l’élevage. Enfin, les associés du Gaec ont témoigné de leur système Batt-Latch, « qui nous évite d’aller chercher les vaches au champ », expliquent Xavier et Gérard Roudaut. « Les vaches ont vite compris le système. Le fil s’ouvre à 5 h 30 le matin et à 15 h 30 le soir. Avec une caméra dans notre bâtiment, nous pouvons vérifier si le troupeau est bien rentré tôt le matin ». Ce système se compose d’un petit boîtier alimenté par un panneau solaire et d’un ressort. Celui-ci est relâché à l’heure voulue….
Et le troupeau est bien gardé
Pour aller jusqu’au bout d’un essai de dérobées, la Chambre d’agriculture a fait un point sur les dernières solutions en matière de clôtures.