Benoît Le Lay s’est spécialisé dans les cultures de vente. Il utilise différents leviers pour réduire ses IFT, en observant de très près ses cultures et en utilisant des biostimulants. Les terres de la SCEA du Gibit, exploitation dédiée à 100 % aux productions végétales à Plomeur, sont implantées en pommes de terre, en céréales, en maïs et en colza. Benoît Le Lay aime piloter finement ses cultures, en réduisant l’utilisation de solutions phytosanitaires ou en augmentant la part de biostimulants. La ferme « est labélisée HVE de niveau 3. Pour moi, réduire les produits phytosanitaires est un challenge ! » Pour nourrir ses sols et ses plantes par des apports organiques, le Finistérien peut compter sur les effluents d’un élevage de porcs voisin. Ce lisier est notamment utilisé « avant les semis de maïs, mais aussi au stade 8 feuilles de la culture avant qu’elle ne couvre le rang : l’entrepreneur épand cette matière organique, je l’enfouis ensuite pendant le binage qui est utilisé en rattrapage du désherbage ». Ces apports donnent un coup de fouet aux jeunes plantules, surtout en année où elles végètent sur place. Depuis une dizaine d’années, les cultures sont en partie fortifiées par des biostimulants. Des algues contre des maladies Le producteur travaille avec les solutions développées par l’entreprise Tech Sea Lab, située à Penmarc’h, soit à moins de 5 km du siège de l’exploitation. « J’emploie ces biostimulants pour remplacer ou diminuer les fongicides sur céréales, colza ou pommes de terre. Ça fonctionne ». Ces produits à base d’algues sont associés entre eux ou mélangés au programme fongicide pour diminuer la part de molécule chimique dans la bouillie. Pour cette campagne, un rattrapage de désherbage a été effectué au stade 2 nœuds des céréales, « il n’y avait pas de maladie. Les blés n’auront au final qu’un seul fongicide ». Labour ou pas, suivant les…
Il suit ses cultures au plus près