La FDSEA 29 mobilisée contre les dégâts

Le syndicat fait le point sur les pertes occasionnées par le gibier et plus particulièrement par les choucas des tours.

16385.hr - Illustration La FDSEA 29 mobilisée contre les dégâts
Une rencontre s’est tenue chez Pascal Raguenes à Locmaria-Plouzané pour constater les dégâts.

Entre juillet 2019 et juin 2020, « les déclarations de dégâts sur culture représentent 992 ha détruits par la seule espèce choucas des tours, soit 1,4 M€ de dommages. Entre septembre 2021 et novembre 2022, pour le seul département du Finistère, c’est plus de 411 ha détruits toutes espèces confondues, soit plus de 878 000 € de dommages. Les agriculteurs sont démunis face à ces dégâts : les mesures d’effarouchement sont inefficaces et le choucas des tours s’attaque à plusieurs semis. Malgré des alertes répétées de la profession agricole en Finistère, la forte augmentation de la population reproductrice conduit aujourd’hui à une extension des dégâts de l’espèce à l’ensemble des départements bretons et à d’autres régions françaises (Pays de la Loire, Normandie et même au-delà comme dans l’Hérault) », dénoncent des responsables de la FDSEA 29, dans un communiqué. Le choucas des tours, « c’est aujourd’hui plus de 10 millions d’€ de pertes à l’échelle régionale ».  Plus de 10 millions d’€ de pertes à l’échelle régionale Depuis 2007, « une seule solution : les arrêtés préfectoraux autorisant un quota de prélèvement. Mais cette solution reste beaucoup trop précaire et peu satisfaisante en raison des conditions compliquées qui entourent la réalisation des prélèvements (nécessité de constater la présence de choucas et donc nécessairement de dégâts pour pouvoir procéder à des tirs). Aussi, le nombre de tirs est de plus en plus limité en raison notamment d’attaques juridiques multiples qui visent les arrêtés préfectoraux ». Une régulation nécessaire La FDSEA 29 estime que « cette régulation est nécessaire car le choucas des tours provoque des dégâts de plus en plus conséquents sur les cultures, mettant en danger les récoltes, obligeant les agriculteurs à ressemer et provoquant in fine une hausse des coûts de l’alimentation : les agriculteurs ne sont pas indemnisés pour les re-semis qu’ils sont obligés de faire, engendrant…

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