Après 27 années dans l’armée de terre, Cédric Alexandre a changé de vie professionnelle. Ses dernières années de militaire à Vannes l’ont conduit à Tréal, village d’origine de sa compagne. « Je suis conseiller municipal. C’est en échangeant avec Isabelle Coué, elle-même élue, que j’ai envisagé la possibilité de travailler dans un élevage ». Le Gaec Coué cherche alors à remplacer un salarié partant en retraite. « Je n’avais aucun a priori sur l’agriculture, que je ne connaissais pas, ou très peu  ». Après une pause de 6 mois, suite à son départ de l’armée, le citadin d’origine embauche en verraterie gestante. En tuilage, pendant trois mois, avec l’ancien salarié. « Pôle emploi m’a proposé une formation AFPR (action de formation préalable au recrutement) de 400 heures, en immersion dans l’élevage ». Un changement de monde pour le presque quinquagénaire. Des inséminations, des vaccinations, qu’il pratique à des moments précis, « sans trop savoir précisément pourquoi » … Un besoin de formation théorique « Notre souhait était d’embaucher une personne à plein temps, rapidement autonome et qui reste sur l’élevage », indique Isabelle Coué, qui gère l’exploitation avec son mari Thierry. « Pour ça, ils doivent monter rapidement en compétence ». L’éleveuse se joint à d’autres adhérents du groupement, confrontés aux mêmes profils de salariés, pour demander la mise en place d’un dispositif de formation, susceptible de répondre aux besoins. « Nous avons élaboré un programme de 4 journées, étalées sur six mois  », poursuit Sarah Heugebaert, d’Evel’Up. « Nous avons 5 salariés engagés actuellement dans le parcours. La première journée, en mars dernier, était consacrée aux fondamentaux de l’élevage, au comportement du porc, à la conduite en bandes, au sanitaire. La deuxième sera consacrée à l’explication des données GTTT, GTE… ». Cette formation se déroule en parallèle de la formation e learning de l’Ifip, accessible en ligne, qui balaie 13 modules techniques. « Nous proposons aussi,…

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