Dossier technique

Le management, un levier pour optimiser l’épanouissement des collaborateurs

Diplômée en management des ressources humaines et psychologie du travail, Mélinda Buisson, responsable Gestion des compétences à la Cooperl, intervient chez les adhérents de l’accueil au départ d’un salarié et sur l’organisation et la gestion des compétences des salariés.

16501.hr - Illustration Le management, un levier pour optimiser l’épanouissement des collaborateurs
Mélinda Buisson accompagne les éleveurs aussi bien pour recruter que pour améliorer l’organisation du travail.

Vous accompagnez les éleveurs sur les questions des ressources humaines. À partir de quand considérer qu’il y a « un sujet managérial » sur un élevage ? Les exploitations grandissent et comptent de plus en plus de collaborateurs. Elles sont passées d’un cadre familial à un modèle de petite entreprise. Avec un seul salarié ou simplement un apprenti, on doit déjà faire du management. Et même dans une équipe constituée seulement d’associés, en faveur de l’efficacité, une part de management est indispensable comme la mise en place de « rituels » ou les notions d’organisation collective… Les rituels managériaux sont importants aussi bien pour les employeurs que pour les collaborateurs : ils permettent, facilement, la transmission d’informations descendantes mais aussi remontantes. Au quotidien, il y a le rituel « pause-café » qui sert à créer et renforcer l’esprit d’équipe. Je recommande aussi de voir une fois par mois les collaborateurs en entretien individuel. Les premières fois peuvent sembler stressantes pour le salarié, mais la répétition régulière le banalise. Ces échanges servent à aborder ce qui va ou ne va pas.  Vous insistez beaucoup sur la notion de reconnaissance…Globalement, l’humain aime la reconnaissance. Actuellement, pour recruter et fidéliser un collaborateur, la reconnaissance est ainsi aussi importante que le salaire. Manager, c’est donc également témoigner de la reconnaissance. Cela passe par de l’écoute et des feed backs (retours). On a souvent tendance à dire quand c’est mal. Sans être au chevet de ses employés toutes les deux heures, il faut aussi dire quand c’est bien. Pour motiver et impliquer ses collaborateurs, l’échange sur les projets en réflexion est important : même si le salarié n’est pas décisionnaire, après consultation de son avis, un changement lui semblera moins imposé. La santé – sécurité au travail est souvent reliée à des contraintes pour l’employeur. Pourquoi voyez-vous cette question un peu différemment ?…

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