« L’export fait partie de l’équilibre des marchés bovins français. Il contribue aux prix en élevage », rappelle Giuseppe Pantaleoni, représentant des affaires européennes de la FFCB (Fédération française des commerçants en bestiaux). Pratiqué depuis des décennies, « le transport des animaux d’élevage s’est considérablement amélioré, notamment depuis la mise en place du règlement européen CE 1/2005, en cours aujourd’hui. » Il concerne tous les transports d’animaux vertébrés vivants effectués dans le cadre d’une activité économique. Ne sont pas concernés les transports de moins de 65 km réalisés par les éleveurs et les transports pour transhumance de ses propres animaux ou pour concours sans vente. « C’est une règlementation très protectrice pour les animaux. Toutefois, des discussions sont en cours avec la Commission européenne par rapport à la mise en place d’un nouveau règlement. Des modifications sont notamment demandées par certaines associations et ONG. » L’Allemagne est passée à 28 jours L’âge de transport des petits veaux fait partie des points évoqués. « Actuellement, les veaux ne peuvent faire de longs trajets qu’après 14 j d’âge. Certains pays comme l’Allemagne sont passés à 28 j. Nous essayons de trouver un compromis à 21 j car d’une part, les éleveurs n’ont pas la place pour garder les veaux 2 fois plus longtemps et d’autre part, nous devrions transporter moins de veaux de 28 j par camion avec des risques d’accidents, de glissades plus importants. » Les heures de transport et de pause sont aussi en cours de discussion. « Environ 300 000 veaux français sont envoyés en Espagne chaque année sans que des problèmes de mortalité supérieure à celle des élevages ne soient constatés. Si c’était le cas d’ailleurs, les Espagnols n’achèteraient plus nos veaux. » En avril, la FFCB a rencontré les services vétérinaires responsables sur les 5 régions du nord de l’Italie. « En 2022, plus de 1,13 million de bovins français (broutards,…

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