Le bâtiment vieillissant du Gaec de l’Espérance a laissé la place, en 2020, à un atelier flambant neuf, conçu pour assurer un maximum de sécurité aux éleveurs. Le bâtiment de 80 mètres de longueur sur 22 mètres de largeur, exposé sud-nord, est séparé en deux parties (dans ce même axe) par un mur plein de 2,5 mètres de hauteur. D’un côté, 64 places pour les mâles à l’engraissement, issus du troupeau de 160 mères charolaises. De l’autre, les génisses en préparation au vêlage (56 places aux cornadis). 5 boxes (infirmerie, vêlage ou parcs à veaux) complètent l’ensemble. Couloir de circulation extérieur Dans les parties mâles et femelles, les couloirs d’alimentation traversent le bâtiment dans sa largeur. « Cela nous permet de pailler ou de curer en plusieurs fois ; nous ne sommes pas obligés de travailler sur la longueur en bloquant tous les animaux au même moment. Ça apporte un peu de souplesse ». Le paillage est effectué tous les jours dans les cases des taurillons, tous les 2 jours dans les cases des amouillantes. Des ouvertures et des aménagements de barrière permettent de sortir facilement les bovins des cases vers un couloir de circulation aménagé, à l’extérieur, au nord du bâtiment, sur toute sa longueur (tubulaires et glissières d’autoroute). Ce couloir, de 2 mètres de largeur, mène à un parc de contention.  280 000 € pour le bâtiment Le parc de contention donne accès au quai d’embarquement, surélevé de 20 centimètres par rapport à la cour. Ce parc est conçu en courbe pour faciliter la circulation. Un jeu de barrière permet de diriger les bovins vers une case de contention individuelle pour réaliser diverses opérations. Des passages d’hommes et un espace sécurisé permettent aux éleveurs et aux intervenants extérieurs, de travailler en toute sécurité. Le parc et le couloir extérieur sont éclairés pour les…

---