Il y a presque un an brûlaient les landes et les petites montagnes du Centre-Finistère. L’incendie qui a touché les Monts d’Arrée a laissé des stigmates encore visibles, même si la nature reprend petit à petit sa place. « Quand il y a un incendie, les agriculteurs réagissent avec des moyens efficaces, comme des tonnes à eau de grande contenance », fait observer Hélène Le Roux, présidente de Rés’Agri Finistère. Pour son assemblée générale (voir encadré), l’association a choisi de développer le thème « Sécurité incendie dans nos exploitations agricoles, feux de végétation et feux de bâtiments ». Des conseils pratiques Dans la maîtrise d’un feu, « tout se joue dans les premières minutes. Les agriculteurs ont la capacité à se déployer, ils connaissent la nature et les petits chemins. Les pompiers et la gendarmerie coordonnent les manœuvres ». Lors de la prochaine assemblée générale, le lieutenant-colonel Jean-Luc Falc’hun, du groupement des préventions de risques du SDIS 29, apportera des conseils pratiques pour prévenir des départs de feu. Des indications simples qui peuvent être utiles en période à risques, comme « le fait d’avoir toujours une tonne à eau, remplie, prête à partir », préconise Hélène Le Roux. Une nouvelle convention entre la Chambre d’agriculture et le SDIS 29 précise l’organisation à tenir en cas d’incendie, pour planifier la présence d’agriculteurs. « L’année dernière, certains sont restés une semaine entière à lutter contre le feu ». Les agriculteurs ont la capacité à se déployer L’élevage apporte aussi sa pierre à l’édifice dans la lutte contre les départs de feu. « Nous avons bien vu l’effet des parcelles pâturées pendant l’incendie », insiste Pierre Auffret, producteur de lait à Pleyben et administrateur pour Rés’Agri Châteaulin. Il est toujours bon de rappeler que l’entretien des prairies par les animaux évite le développement des broussailles et agit comme une barrière contre le feu. …

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