Les coopératives agricoles essayent d’équilibrer leurs marchés bio en stockant/congelant, déclassant, exportant, baissant les volumes ou encore en réorientant des exploitations. « La coopération est l’action de participer à une œuvre commune. Notre œuvre commune, c’est le développement à l’Ouest d’une agriculture plurielle, nourricière et rémunératrice depuis près d’un siècle. Cette œuvre commune c’est aussi le travail collectif mené par notre fédération qui est un lieu neutre au service de toutes les coopératives », lance Jean-François Appriou, président de La coopération agricole Ouest (LCA Ouest) lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée le 4 mai à Rennes (35). Éviter l’ajout de contraintes Les coopératives bretonnes se mobilisent pour passer au mieux la crise de la bio. « Nous essayons d’équilibrer nos marchés pour passer cette période difficile en s’appuyant sur la diversité et la mixité de nos structures : stockage/congélation, déclassement, exportation, baisse volontaire des volumes, réorientation des exploitations… Nous sommes mobilisés pour préserver et maintenir le potentiel et la confiance dans la bio tout en préparant l’avenir et en poursuivant les investissements », insiste Philippe Quillon, co-président de la commission bio LCA Ouest. La feuille de route 2023 traite 4 thématiques : la biodiversité, le carbone/climat, les intrants et l’eau, le tout en cohérence avec les travaux de la coopération agricole « visions 2030 ». Thomas Couëpel, président de la commission environnement LCA Ouest, commente : « Le carbone devient impactant pour nos productions. Nous allons rencontrer différents intervenants qui travaillent sur les crédits carbone au cours de l’année. Nous devons être au fait des directives pour éviter que l’on nous rajoute plus de contraintes à celles que nous avons déjà. »…
Se mobiliser pour passer la crise en bio
