Du côté de la banque, depuis 7 à 8 ans, il y a une pression sur les régulateurs des banques comme la BCE (Banque centrale européenne), saisis suite aux Accords de Paris pour contraindre les pratiques bancaires à accélérer l’accompagnement sur les transitions et la décarbonation. « Pour que l’on puisse prouver que l’on accompagne nos clients vers cette transition, des indicateurs sont en réflexion (transport, habitat, agriculture…). On ne se focalise pas sur le monde agricole ! Pour ceux qui peuvent s’y engager, c’est maintenant. Mais on accompagnera tout le monde, des précurseurs aux plus fragiles, selon le pas de temps exigé par ces changements dans chaque filière. » Sur le terrain agricole, cela passera par la mise en place de leviers, identifiés par chaque agriculteur, suite à un diagnostic carbone, à l’échelle de son exploitation, de son environnement, de son histoire. « Comme pour tout changement, il faut prendre le temps de mesurer, d’imaginer et de le faire au bon moment. Il faut avoir une vision globale, bien regarder l’horizon avant de fixer un cap. Dans les années qui viennent, on prendra en compte cette réflexion et la trajectoire choisie par l’éleveur. »…
Suivre la trajectoire de chaque exploitation « Respecter le pas de temps exigé par ces changements »
« La décarbonation est un objectif commun à l'ensemble de la société, et à l'ensemble des activités. L'agriculture ne se soustrait pas à cette règle », rappelle Daniel Caugant, responsable des marchés agricoles au CMB.