En s’installant, Nicolas Huiban a monté un élevage bio cohérent en misant sur l’élevage avicole pour utiliser les céréales cultivées sur la ferme pour l’alimentation et un troupeau d’Aubrac qui valorisent les surfaces en herbe. Nicolas Huiban s’est installé en octobre 2020 en reprenant une exploitation laitière après un tiers sur la commune de Langonnet (56). « J’ai repris les bâtiments d’élevage sans les animaux car mon projet n’était pas de produire du lait. J’ai investi dans 5 poulaillers déplaçables de 30 m2 pour élever des volailles de chair et dans un poulailler fixe de 60 m2 pour produire des œufs avec 250 pondeuses. Toute la production est vendue en direct », précise l’éleveur. L’exploitation en agriculture biologique possède une SAU de 67 ha. Il était important pour lui de créer une ferme en polyculture-élevage. « Afin que mon système soit cohérent, j’ai acheté 19 génisses Aubrac au moment de mon installation, elles ont vêlé pour la première fois cette année. La moitié de ma surface est en herbe et l’autre moitié en céréales que je valorise en fabricant de l’aliment pour nourrir mes volailles. L’herbe est indispensable dans une rotation en bio pour casser le cycle des adventices. Mes vaches allaitantes me permettent de valoriser cette production d’herbe en conservant une partie de prairies permanentes qui sont un vivier de biodiversité. Certaines sont en zone humide ce qui me permet d’avoir de l’herbe même en été. » Miser sur la vente directe Il a fait le choix de la race Aubrac pour sa bonne valorisation de l’herbe, sa facilité de vêlage, sa rusticité, sa docilité et sa qualité de viande. « Je suis sur un système naisseur-engraisseur de bœuf avec comme objectif de tout vendre en direct. Je n’ai pas de vente sur l’atelier pour le moment, ma première période de vêlage s’est déroulée de la fin de…
Un troupeau d’Aubrac pour bien valoriser la surface en herbe