Anthony Bagot et Guillaume Buchet s’accordent un week-end sur 2 et 4 semaines de congés par an. Ils sont épaulés par 2 salariés et un apprenti pour produire 1,4 million de litres de lait dans l’année et des porcs à l’engrais, à Carentoir. La sortie de deux associés du Gaec en 2019 a contraint Anthony Bagot et Guillaume Buchet à embaucher deux salariés, l’un affecté à l’atelier de 150 vaches laitières, l’autre à l’atelier de 780 places de porcs (PS-engraissement), avec une fabrique partielle d’aliment à la ferme (148 ha de SAU). Les salariés travaillent 4 jours par semaine et sont d’astreinte un week-end sur trois. Les travaux de culture sont réalisés par la main-d’œuvre de l’exploitation, avec du matériel appartenant à la Cuma locale. Seules les récoltes sont réalisées par entreprise. Tous les animaux sont sur un même site. La traite, en roto intérieur de 26 places, est effectuée par une seule personne : l’un des associés le matin et le salarié le soir. L’autre associé s’occupe des veaux et du nettoyage des logettes paillées en matinée et des aires d’exercice (raclage au tracteur). « L’objectif était de traire une centaine de vaches à l’heure quand on a investi en 2009 », précisent les associés. L’élevage est équipé d’un robot d’alimentation pour distribuer la ration à l’auge, « un investissement réalisé pour soulager le travail pendant le week-end ». Près de 10 tonnes de MS d’herbe par hectare L’organisation du travail ne sera pas le seul thème abordé lors de la porte ouverte Innov’action, organisée par la Chambre d’agriculture. Les associés détailleront également leurs efforts pour rechercher l’autonomie alimentaire du troupeau. Les vaches sortent en pâture de février à décembre. « Au plus fort de la pousse, pendant 6 semaines, elles consomment jusqu’à 14 kg de MS d’herbe pâturée. Celle-ci constitue la moitié de la ration un mois avant…
Une organisation du travail optimisée