Agriculteurs sociétaires et spécialistes agricoles du CMB, administrateurs des sections de la Caisse de Bretagne, représentants des organisations professionnelles agricoles… Venus des quatre coins de la Bretagne, quelque 300 personnes ont pris part à l’assemblée générale de la Caisse de Bretagne de Crédit Mutuel Agricole, la semaine passée, à Lorient. Une édition qui a mis en exergue le rôle clé des sols dans les transitions agricoles.  C’est une tradition bien établie. Chaque année, la Caisse de Bretagne de Crédit Mutuel Agricole, la branche spécialisée du Crédit Mutuel de Bretagne, clôt la saison des assemblées générales. Comme une forme de respect par rapport à celle qui occupe une place à part dans la sphère coopérative et mutualiste. Créée en 1926 sur le terreau de l’Office Central des œuvres mutuelles agricoles du Finistère, la CBCMA constitue, en effet, la « maison mère ». C’est sur ses bases que, quelques décennies plus tard, va naître ce qui deviendra le Crédit Mutuel de Bretagne, puis le Crédit Mutuel Arkéa. Une filiation agricole revendiquée avec fierté comme en témoigne la présence au premier rang de l’assistance des dirigeants du groupe coopératif territorial. Pour Dominique Trubert, l’assemblée générale, au-delà de sa dimension statutaire, est l’occasion de partager avec tous – sociétaires, administrateurs, salariés, partenaires… – les travaux menés sur l’exercice écoulé. Et le président de la CBCMA de citer la politique d’accompagnement agricole dévoilée début 2022. « Ce texte a envoyé un signal fort. Fruit de la concertation entre les élus de la Caisse de Bretagne et les salariés du CMB, il a fixé une ligne de conduite claire : accompagner tous les sociétaires agriculteurs dans leurs transitions agro-environnementales ». Philippe Rouxel en profite pour souligner la qualité de la collaboration. « Dans le domaine agricole, il y a une forme d’aboutissement de notre modèle, analyse le directeur de la CBCMA et…

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