Lors de l’assemblée générale de l’association Salers de l’Ouest en avril à Orgères (35), son président Antonin Régnier a fait le bilan des actions menées l’an passé. Un voyage en Normandie a notamment été orchestré par l’association au cours duquel cinq élevages en race Salers ont été visités, tous inscrits au herd-book. « Nous avons commencé par l’élevage Ropert qui compte 50 vaches Salers en race pure », soulignent les participants. L’exploitation a été reprise en janvier 2022 par Florian, le fils de Cécile et Bernard Ropert. Ces derniers, qui élevaient auparavant des vaches Normandes à viande croisées avec du Charolais, ont été les premiers à faire venir des Salers dans la Manche il y a 25 ans. Cette année, ils étaient présents au Salon de l’agriculture à Paris avec leur vache Image, gagnante récurrente du Space. La Championne de Paris Le voyage s’est poursuivi avec la visite de l’élevage Piedagnel : « sur 85 ha, sont conduites 55 vaches Salers dont 50 % en race pure et 50 % en croisement Charolais. L’hiver, tout le troupeau est en bâtiment avec une aire d’exercice. » Également présent au Salon de l’agriculture 2023, l’élevage a remporté le prix de Championne femelle avec sa vache Mylène. Plus loin, dans le pays d’Auge, l’élevage Tafanel compte 55 vaches Salers avec des bœufs. « 100 % des 100 ha sont en herbe en agriculture biologique.» Un élevage avec des grandes cultures  Quatrième étape : l’élevage Lesieur dans l’Orne où l’atelier allaitant (85 vaches Salers en race pure) côtoie des productions végétales : blé, orge, colza, lin. La dernière exploitation visitée était celle de Corentin Angot qui est aussi marchand de bestiaux. « Il élève un troupeau de 150 vaches Salers dont 50 % en race pure et 50 % en croisement, sur 200 ha de prairies avec un peu de plein air…

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