« Il faut encourager l’acte de production »

Face à Arnaud Lécuyer, conseiller régional à l’agriculture, les responsables du GIE Élevages Bretagne n’ont cessé de marteler la nécessité de conserver les filières d’élevages sur le territoire.

16696.hr - Illustration « Il faut encourager l’acte de production »

À l’assemblée générale du GIE Élevages Bretagne à Loudéac (22), mercredi 21 juin, les responsables ont beaucoup abordé l’inquiétude concernant l’avenir des filières. « Les cours du lait et de la viande ont été revalorisés depuis un an et les résultats économiques des exploitations sont plus en adéquation avec le travail et les astreintes de l’élevage », concédait Ronan Le Denmat, président de l’association. « Mais les volumes de production continuent de baisser du fait d’un renouvellement insuffisant des générations et de la concurrence des céréales. » Le producteur de lait estime que ces évolutions tendancielles font penser que la baisse de production risque d’être plus forte que les objectifs fixés par la Région dans le cadre de son Schéma régional d’aménagement (Sraddet). « L’urgence n’est donc pas de mettre en place une politique de diminution de l’élevage herbivore mais au contraire de tout mettre en œuvre pour maintenir un niveau suffisant de production qui permette de valoriser toutes les surfaces bretonnes, de préserver la qualité de nos paysages, la fertilité de nos sols et la biodiversité », poursuivait le Costarmoricain. Préserver la qualité des paysages, la fertilité de nos sols et la biodiversité Le PCAEA remodelé en Agri Invest À l’arrivée du conseiller régional Arnaud Lécuyer, très attendu, Jean-Pierre Clément, président du Comité régional bâtiment, reprenait : « La Région doit encourager l’acte de production et le maintien du cheptel . Tout ce que nous ne ferons plus ici viendra d’ailleurs et avec quelle empreinte carbone ? Votre programme d’aide à l’investissement doit soutenir l’acte de production, pour donner des perspectives aux jeunes. » D’entrée, le vice-président à l’agriculture du Conseil régional acquiesçait : « Concernant l’élevage, nous avons une belle bataille à mener. » Sur le PCAEA qui devient Agri Invest, le responsable politique tentait de rassurer en expliquant que le dispositif concernerait le soutien aux « investissements résilients en termes d’autonomie énergétique, protéique… »…

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