La FRSEA milite pour « des élevages compétitifs »

Lors de leur assemblée générale, les responsables de la FRSEA Bretagne ont proposé des mesures favorisant des élevages compétitifs et davantage de liberté d’entreprendre.

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Laurent Duplomb, sénateur de la Haute-Loire, et Thierry Coué (à gauche), président de la FRSEA.

« Cultiver le goût d’entreprendre pour des élevages compétitifs », tel était, cette année, le thème du rapport d’orientation de la FRSEA Bretagne développé à l’occasion de l’assemblée générale du 10 juillet à Rennes. Le syndicat propose différentes mesures offrant aux porteurs de projets les moyens d’entreprendre. Deux tiers du chiffre d’affaires réalisé par l’élevage « La Bretagne est la 1re région agricole française avec 9,3 milliards de chiffre d’affaires, dont les deux tiers en élevage. Nous devons d’abord faire reconnaître et conforter la durabilité des systèmes agricoles bretons Â». Et de préciser que « le système polyculture – polyélevage breton présente de nombreux atouts : agronomiques (rotations longues et diversifiées), effluents organiques, emplois non délocalisables. Une ferme bretonne génère en moyenne 8 emplois Â». Les responsables de la FRSEA demandent aussi de mettre fin d’urgence à l’inflation réglementaire. « Les procédures administratives des projets des éleveurs doivent être simplifiées. Â» Ils souhaitent aussi leur protection contre les « mouvements radicaux. C’est une charge mentale, une pression pour les éleveurs Â». Deux mesures sont proposées : des peines alourdies en cas d’intrusion sur une exploitation et la suspension de la défiscalisation des dons aux associations en cas de délits. Préserver la vocation alimentaire du foncier Les producteurs s’expriment aussi sur le foncier. Conscients du rôle des élevages pour la production d’énergies renouvelables, ils précisent qu’elle doit « respecter la vocation alimentaire du foncier ». Sur le SDREA (Schéma des structures) en cours de révision, « nous sommes inquiets des évolutions et maintenons notre demande de seuil de contrôle des structures à 21 ha », précise Thierry Coué, président de la FRSEA. Michel Stoumboff, directeur de la Draaf Bretagne, rappelle que le seuil de soumission à CDOA correspond à « la taille de l’exploitation finale après reprise des terres. Et des coefficients multiplicateurs existent selon les productions Â». Arnaud Lécuyer, vice-président de la Région à l’agriculture, souligne l’importance « de la transparence…

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