De 2 112 au total en 2022, le nombre de bovins abattus via le GIE Proralim, organisme gérant le label rouge limousin en Bretagne et Loire Atlantique, est en chute de 10 % par rapport à 2021, année où ce chiffre avait fortement augmenté. 96 % des animaux ont été labellisés affichant en moyenne 450 kg à 47 mois. « Le prix moyen payé est en hausse, à 5,70 € / kg, soit 2 564 € par animal », ont souligné les responsables du GIE lors de l’assemblée générale le 3 juillet à Saint-Aubin-du-Cormier (35). Approvisionnements plus difficiles Les tonnages commercialisés (775 t) chutent eux aussi, de 9 %. « L’impact de la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs a été important sur notre filière », souligne le président Éric Cabaret. Et d’ajouter : « Les campagnes vidées de leurs stocks se retrouvent mieux valorisées mais peinent à fournir l’approvisionnement ces dernières semaines. » Mais « le GIE conserve une place importante dans l’organisation de la filière et le maintien d’un prix rémunérateur pour les éleveurs ». Actuellement, la plus-value est de 30 cts/kg par rapport aux indicateurs FranceAgriMer.Plus de 180 élevages sont engagés dans la structure au 1er juin (dont 42 % sont basés dans les Côtes d’Armor), auprès de 4 abatteurs et 79 points de vente : 59 boucheries, 18 GMS et 2 grossistes.L’an passé, des actions de communication ont été menées telles que des animations en points de vente, les journées « Mon boucher à la côte » les 10 et 11 juin ou encore la création de portraits d’éleveurs et de bouchers pour la page Facebook. Sur 2023, des animations en boucheries et en GMS sont réalisées et des QR Codes vont être déployés comme lien vers les élevages….
Le GIE tient son rôle d’organisation
La chute du pouvoir d’achat et les moindres disponibilités entraînent une chute de 10 % du nombre d’animaux abattus via le GIE Proralim. Une plus-value est préservée pour les éleveurs.