Le Mol, outil de valorisation des bovins

Baromètre des marchés bovins en Bretagne, le Mol souhaite affirmer sa présence dans un contexte de baisse du cheptel et de hausse des cours.

16663.hr - Illustration Le Mol, outil de valorisation des bovins
Dominique Masson (à gauche) et Vincent Lenoir, nouveaux dirigeants du Mol.

Il fêtera ses 50 ans en 2024. Le Mol (Marché organisé de Lamballe) compte aujourd’hui 1 400 adhérents actifs sur toute la Bretagne qui apportent des bovins sur 3 sites de marché à Lamballe (22), Guerlesquin (29) et Bourg-Blanc (29). Pourtant, cet outil de valorisation des bovins « n’est pas suffisamment connu » selon ses responsables.

Des lieux d’échanges

« Notre mission est de mettre en relation l’offre et la demande dans les meilleures conditions, avec une parfaite traçabilité », déclare Vincent Lenoir, président de la coopérative depuis l’an passé à la suite de Pierrick Corlay qui est parti en retraite. Le nouveau dirigeant est éleveur laitier (80 vaches normandes) et porcin (300 truies naisseur engraisseur), en Gaec avec un associé à Penguily (22). « Nos marchés sont des lieux d’échanges et de rencontres privilégiés entre professionnels et participent à la création de cotations publiques chaque semaine », continue Dominique Masson, directeur depuis mars 2023, remplaçant Didier L’Herrou.

Développer le ramassage

Pour inciter les jeunes éleveurs à venir, le Mol offre une réduction de 50 % des frais de marché sur les 3 premières années d’activité. La coopérative propose aussi le ramassage des animaux en ferme à ses adhérents. « Le paiement comptant des apporteurs est un autre atout que nous souhaitons préserver », ont souligné les responsables lors de l’assemblée générale le 30 juin.
Sur 2022, le nombre d’animaux vendus (36 924 au total) est en réduction. « La baisse est marquée en gros bovins et broutards. Nous avons par contre vendu davantage de jeunes veaux. » L’année a aussi été marquée par une forte hausse des cours dans toutes les catégories. Une enquête a été réalisée sur les marchés de bétail vif par la FMBV (fédération française). « Sur la partie Bretagne, la grande majorité des enquêtés pensent que les marchés sont un lieu de concurrence indispensable. Ils ont souvent évoqué l’intérêt d’avoir des références de cours indispensables. »


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