On en viendrait presque à regretter les moments de sécheresse et de canicule de l’été dernier, qui avaient offert des conditions idéales de battage des céréales, le tout en un temps record… La donne est différente pour 2023, hormis pour les secteurs précoces du sud-est du Morbihan ou du sud Ille-et-Vilaine où les récoltes d’orge, de colza et de blé sont terminées. Comme de coutume, il y a un gradient est/ouest dans les avancements de chantier. « L’Ouest de la Bretagne démarre les blés et les triticales », précisait Michel Le Friant, responsable métiers du grain chez Eureden, lundi dernier. « Pour les céréales qui ont été récoltées, les PS sont en moyenne de 67 kg/hl en orge, supérieurs à 76 en blé ». Concernant les rendements, les orges ont donné de bons résultats avec 70  q/ha. La crainte vient désormais des épisodes pluvieux, qui affaiblissent à chaque passage les PS. Le taux de protéine des blés se situe entre 10 et 11 %, suivant que l’on se situe à l’ouest ou à l’est. En ce début de semaine, la coopérative avait engrangé 90 % des orges, 80  % des colzas, 35 % des blés et seulement 20 à 25 % des triticales. Les avoines tombent Les conditions météorologiques seront donc cruciales pour les semaines à venir. Avec les annonces de précipitations de samedi dernier, beaucoup de parcelles ont été moissonnées avant ces pluies. « Quasiment tous nos séchoirs sont en marche pour préserver la qualité des produits ». Il n’y a pas encore de risque de germination des grains sur pied car « les blés et les triticales sont encore bien debout ». Aussi et génétiquement, les céréales sont de plus en plus tolérantes à ce facteur de mise en marche du processus de germination au champ. En revanche et pour les avoines, plus souvent touchées par la…

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