Un emploi assuré après sa formation

Yoann Le Bodic a réalisé une formation CQP conducteur d’engins agricoles sur 1 an à l’Issat de Redon. L’entreprise de travaux agricoles dans laquelle il était en alternance lui a proposé un CDI directement à la fin de sa formation.

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Yoann Le Bodic vient d’obtenir son examen suite à sa formation CQP conducteur d’engins agricoles. Il a signé un CDI avec l’ETA Ribouchon basée à Grand-Champ dans laquelle il était en alternance depuis 1 an.

Après avoir obtenu son bac pro agro-équipement qu’il a réalisé en apprentissage dans une exploitation céréalière à Plumergat (56), Yoann Le Bodic s’est orienté vers une formation CQP (Contrat de qualification professionnelle) conducteur d’engins agricoles. « Depuis 6 ans, l’Issat de Redon propose cette formation de 490 heures qui se déroule de septembre à juin et qui forme les futurs chauffeurs d’ETA et de Cuma. C’est une formation post-bac qui facilite l’entrée dans la vie active. 90 % des étudiants sont en CDI dans les six mois qui suivent la fin de la formation », indique Jean-Marc Le Roux, délégué régional au sein de la fédération Entrepreneurs des territoires (EDT).

Une semaine à l’école puis 2 semaines en ETA

Yoann Le Bodic a particulièrement apprécié le rythme d’une semaine à l’école suivie de deux semaines en entreprise. « J’ai effectué ma formation à l’ETA Ribouchon qui est basée à Grand-Champ. Quand je me suis présenté chez Yannick Ribouchon, il a rapidement accepté que je fasse mon alternance chez lui car un de ses chauffeurs qui est en CDI dans l’entreprise depuis 2 ans a fait cette formation CQP chez lui », témoigne Yoann. Le jeune chauffeur de 18 ans passionné de machinisme agricole a toujours souhaité travailler dans une entreprise de travaux agricoles. « Aujourd’hui, ce qui me plaît le plus, c’est la reconnaissance des clients lorsque le travail est bien fait, c’est très valorisant. »

Ce qui me plaît le plus : la reconnaissance des clients

Tout est calé sur le rythme des saisons

Yoann a obtenu son examen mi-juin, il y avait une épreuve à l’oral pour présenter l’entreprise et décrire une des activités. « J’ai choisi d’expliquer mon travail avec le groupe de fauche de 9 m. J’ai mis en avant le débit de chantier qui est de 4 à 4,5 ha/heure. Le tapis permet de regrouper 9 m de fauche en un andain pour l’ensileuse. » Il y avait ensuite une épreuve devant une machine agricole appartenant à l’école. Il faut décrire son fonctionnement, les différents réglages, la cinématique. Une panne est aussi simulée et l’étudiant doit trouver la solution pour réparer. « L’avantage de cette formation est que, durant les semaines à l’école, les travaux pratiques sont calés sur le rythme des saisons. On parle préparation de sol et semis de maïs juste avant que les travaux démarrent en entreprise. C’est rassurant et tout est frais dans nos têtes quand on retourne en entreprise. » Yoann précise aussi que l’Issat de Redon possède du foncier et du matériel pour faire de la pédagogie et de l’application terrain.

Un CDI dès l'obtention de l'examen

Yoann Le Bodic met aussi en avant le salaire versé lors de cette formation. « Dans ma classe cela varie entre 800 et 1 100 €/mois en fonction de l’âge et de l’expérience de chacun. » Cette formation est aussi un bon moyen pour l’entrepreneur de réaliser une sorte de période d’essai sur 1 an. « Cela m’a laissé le temps de faire mes preuves et de montrer mon sérieux et mon implication. D’ailleurs mon patron m’a proposé un CDI que j’ai signé tout de suite après l’obtention de mon examen. »


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