Un pâturage estival en toute sérénité

Pascal Le Guern, installé dans le Trégor, vit un mois de juillet riche en herbe. Si le climat lui est favorable, c’est aussi grâce à l’agrandissement de son accessible et à un chargement plus faible.

16842.hr - Illustration Un pâturage estival en toute sérénité
Pascal Le Guern accompagné de Pauline Levaufre, stagiaire en BTS à Kernilien, qui va travailler sur les effets du groupement des vêlages en élevage laitier.

Avec ses pluies régulières et ses températures fraîches, l’été 2023 n’a, pour l’instant, rien du précédent. Chez Pascal Le Guern, les conditions sont propices à un pâturage serein. Les nouvelles surfaces en herbe ont été intégrées au tour des vaches, apportant davantage de souplesse. Avec plus de 40 jours de temps de retour sur les prairies, les hauteurs d’entrée sont autour de 17-18 cm feuilles tendues. Sans précipitation supplémentaire, la ration en 100 % pâturage pourra se poursuivre jusqu’au 15 août.  La qualité de l’herbe étant moyenne, le lait est descendu à 17 L/VL, mais les taux se maintiennent à 39,5 et 32,5 (g/ L).Avec l’agrandissement de l’accessible, l’éleveur a souhaité prendre le temps de redessiner les paddocks en utilisant le repère de 1 are/VL/j. Le calcul est fait pour un troupeau moyen de 65 VL et un temps de séjour de 2 jours soit 4 repas. Les paddocks font désormais 1 are x 65 VL x 2 jours = 1,3 ha. Le fil avant est avancé deux fois par jour. Alléger le chargement estival L’éleveur travaille progressivement au regroupement de ses vêlages en deux périodes, printemps et automne. Ainsi cette année, 20 vaches seront taries dans l’été permettant d’alléger le chargement sur la surface pâturée : on passe de 36 ares/VL à 50 ares/VL. Les 10 vaches encore prévues à vêler sur l’été seront ensuite décalées pour vêler à l’automne 2024. « L’année prochaine, l’objectif est de n’avoir aucun vêlage entre début juin et fin août et ainsi de partir en vacances sereinement », explique Pascal Le Guern. Les vaches taries sont mises à pâturer sur un second site. Croisement et sélection L’éleveur souhaite un troupeau composé pour moitié de Montbéliardes. « Cette race me convient bien, pour son caractère mais aussi pour sa faculté d’adaptation aux changements de ration, ses bonnes performances…

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