Si le marché carbone permet de rémunérer les acteurs pour le projet bas-carbone entrepris, « il permet de progresser sur le plan technique et économique ; les deux vont de pair », insistent effectivement Jean-Philippe Guines et Sylvain Delatouche, deux éleveurs bretilliens de bovin lait, venus témoigner sur leur démarche et leur engagement depuis 2020 dans ce label Bas Carbone, mercredi 14 juin lors d’une journée organisée par la Chambre d’agriculture de Bretagne sur ce thème. Une baisse des charges opérationnelles L’optimisation du système permet d’obtenir une amélioration de ses charges opérationnelles qui se chiffre en bovin lait à 40 euros par tonne de CO2 évitée, selon Catherine Brocas, de l’Institut de l’élevage. Ce co-bénéfice s’ajoute au crédit carbone (40 € dans le troisième appel à projets dont 32 € reviennent à l’agriculteur). C’est donc un gain de 72 euros par tonne de CO2 évitée que l’agriculteur peut espérer en se lançant dans une démarche bas carbone. Un chiffrage concret des actions en faveur du climat À ces atouts, les agriculteurs listent aussi l’intérêt d’un chiffrage concret de leurs contributions pour le climat menées sur leurs exploitations et des arguments précis pour une communication positive sur leurs engagements….
Dossier technique
Améliorer en même temps l’efficience de son exploitation
Diminuer l’empreinte carbone va de pair avec l’amélioration des résultats économiques de l’exploitation.