« De la pluie tous les jours c’est trop pour la Bretagne mais tous les 2 jours ça n’est pas assez », lance Hervé Sergent, président de la Chambre d’agriculture de Bretagne lors d’une intersession des Chambre d’agriculture qui s’est déroulée fin juin à Mûr-de-Bretagne.Charles David, chargé de mission eau et littoral à la Chambre d’agriculture, a défini la stratégie eau en Bretagne qui s’équilibre autour de 4 axes : « Améliorer la connaissance des usages, des ressources et renforcer l’expertise ; sécuriser et optimiser l’accès à une ressource en eau adaptée pour tous les usages ; maintenir notre engagement pour des actions en faveur de l’amélioration de la qualité de l’eau. » Mieux connaître les usages Dans un contexte de changement climatique, il faut connaître les besoins en eau d’aujourd’hui et identifier ceux de demain. « Cela passe par une meilleure connaissance des usages production par production. Nous devons élaborer des scénarios prospectifs pour avoir une visibilité régionale et territoriale des besoins », note Charles David. La Chambre d’agriculture estime qu’il faut adapter la réglementation aux particularités bretonnes et étudier la réutilisation des eaux usées traitées en fonction des exigences sanitaires et des besoins locaux. Un autre levier est de déployer des diagnostics-conseils spécifiques sur les usages de l’eau en élevage et les stratégies d’adaptation au changement climatique. Renforcer le conseil global sur le pilotage de l’irrigation est à étudier tout comme favoriser le levier de la sélection génétique. « Le développement de l’accès à des ressources complémentaires dont le stockage n’est plus une option. Nous devons travailler sur l’acceptabilité sociétale et environnementale pour pouvoir récupérer et stocker les eaux pluviales afin de pouvoir irriguer sur certaines zones en Bretagne. » Le chargé de mission ne manque pas de souligner qu’il faut aussi poursuivre les actions en faveur de la qualité de l’eau. L’eau utilisée principalement pour l’abreuvement Cédric Henry,…

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