Des choux-fleurs plus résistants au stress hydrique

Le travail de sélection du chou-fleur a porté, jusqu’à aujourd’hui, sur la partie aérienne des plantes (feuilles, pommaison…). La recherche porte aussi, désormais, sur le système racinaire.

16758 hr light - Illustration Des choux-fleurs plus résistants au stress hydrique
Le projet de recherche a été présenté à la station expérimentale de Kerguéhénnec, le 4 juillet, lors d’une journée consacrée à la gestion de l’eau.

Les automnes de plus en plus secs et les hivers pluvieux ont un fort impact sur la production de crucifères (choux, radis, navets…) en Bretagne. « L’objectif de nos travaux de recherche est de sélectionner des variétés au système racinaire adapté », indique Céline Hamon, responsable du pôle Amélioration et traçabilité des plantes chez Vegenov, à Saint-Pol-de-Léon (29). Pas facile d’observer les racines et d’opérer une sélection sur le phénotype. Les travaux de recherche se sont focalisés, jusqu’à présent, sur les parties visibles des plantes. Le nouveau programme de recherche, qui s’inscrit dans un projet plus vaste nommé Climatveg (voir encadré), a plusieurs objectifs. Le premier consiste à caractériser le système racinaire de différentes variétés de chou-fleur présentant de la variabilité de vigueur dans des contextes de stress hydriques (carences automnales). « À ce jour, nous avons constitué un panel de 51 génotypes présentant de la variabilité racinaire ». Ces différents choux ont été observés (phénotypés) au champ lors des trois dernières années, par la station expérimentale du Caté et par les sélectionneurs en conditions normales et de stress hydrique. « Nous avons acquis de nombreuses données qualitatives, avec prises de photos  ». Caractériser le système racinaire de 51 génotypes Quatre années d’observation En parallèle, l’entreprise met au point des systèmes d’évaluation du développement racinaire, en conditions contrôlées (laboratoire). Les racines sont visibles, in vitro et en rhyzobox, dans un milieu de culture soumis à différents protocoles mimant le stress hydrique. Les images acquises en milieu contrôlé et les données collectées au champ seront analysées pendant les 4 années du projet. « Nous chercherons à mettre en évidence des corrélations afin de valider la possibilité de prédire, à un stade jeune, l’état du système racinaire sous contrainte de stress hydrique au stade adulte. De la même manière, nous chercherons des corrélations pour évaluer si le développement foliaire…

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