Dossier technique

Gagner en efficacités alimentaire et laitière

Pour limiter l’empreinte carbone de leur exploitation, les associés cherchent notamment à améliorer la productivité laitière du troupeau et mieux maîtriser la valorisation des effluents, du stockage à l’épandage. 

16962.hr - Illustration Gagner en efficacités alimentaire et laitière
L’alimentation de précision grâce à l’automatisation et la couverture des fosses font partie des investissements qui participent à la réduction de l’empreinte carbone du Gaec, explique Christelle Le Druillennec.

Par l’intermédiaire de leur laiterie Sodiaal, en juillet 2020, les associés du Gaec Le Druillennec ont fait réaliser un diagnostic de leur exploitation avec l’outil Cap2Er. « Au départ, cela paraît assez nébuleux. Une fois les résultats obtenus, on se demande ensuite qu’en faire, comment les valoriser », confie Christelle Le Druillennec. À partir de la synthèse, les éleveurs ont pu « identifier les plus et les moins » de leur système et également « constater les marges de progrès possibles ». Sur cet élevage qui compte beaucoup d’animaux (130 vaches à la traite, 250 génisses, 50 jeunes taureaux, soit 2,3 UGB / ha de SFP lait) et consomme une quantité significative d’aliment du commerce, sans grande surprise, « les émissions élevées » (méthane entérique, déjections) sont l’un des principaux points négatifs soulignés. Mais l’état des lieux de départ du Cap2Er permet la mise en œuvre d’un plan d’actions pour améliorer pas à pas le bilan carbone. « L’objectif visé est une économie de 2  509 t d’équivalent CO2 en quatre ans. Et normalement, améliorer son bilan carbone améliore les résultats techniques et économiques sur le long terme. » Au Gaec, le 1er levier passe par l’optimisation de la production laitière, c’est-à-dire augmenter le lait produit par vache et limiter au maximum le lait écarté pour des problèmes de santé… Pour les éleveurs, l’installation de deux robots d’alimentation (Vector de Lely) a aidé. « Tout au long de la journée, ce système de précision permet d’apporter de petites rations toujours fraîches, appétentes et adaptées aux animaux de chaque lot. Le gain d’efficacité alimentaire permis va dans le sens d’un meilleur bilan carbone », explique Christelle Le Druillennec. Autre intérêt : ce matériel électrique permet une grosse économie de gasoil. « Avant, pour nourrir, le télescopique consommait 25 L de carburant par jour. Aujourd’hui, c’est 50 L par semaine pour remplir la cuisine. Nous visons une baisse de consommation…

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