En plus du retard important aux semis, le début de cycle a aussi été propice aux attaques de ravageurs, notamment géomyza (mais également mouche de semis, oscinie, taupin ou encore noctuelle terricole). Les semis précoces, non protégés avec le traitement de semence à base de Lumiposa (Serenity Optimum) ont été très touchés par les attaques de géomyzas. Dans les cas les plus graves, plus de 60 % des pieds de maïs étaient touchés. La faune sauvage, notamment corvidés et sangliers, a aussi participé à la destruction de certaines parcelles. En moyenne, les parcelles présentent des manques significatifs de plants, ce qui aura un impact sur le rendement final. Un été favorable au maïs Le maïs a eu les quantités d’eau suffisantes pour mettre en place toutes les composantes de rendement autre que le nombre de pieds / ha. La mise en place des épis et des grains s’est plutôt bien passée malgré un manque de chaleur pouvant limiter dans certains cas une fécondation complète des épis. Sur l’ensemble de la Bretagne nous retrouvons des sommes de températures normales par rapport à la moyenne décennale. Bien caler sa date de récolte Ces données climatiques permettent donc d’estimer des dates d’ensilage allant du 15 septembre au 25 octobre, en fonction du secteur géographique, de la date de semis mais aussi de l’indice de la variété. L’objectif étant d’avoir un maïs récolté entre 32 et 35 % de MS, ceci étant le meilleur compromis entre le rendement et la valeur alimentaire (digestibilité et quantité d’amidon). Visuel logiciel agro tempo, estimation pour une parcelle à Ploërmel (56). Visiter les parcelles Pour caler la date optimale d’ensilage, les observations au champ sont conseillées. La première étant la date de floraison femelle, à partir de laquelle on ciblera une fenêtre de récolte entre 45 et 70…
Maïs 2023, retour à la normale
Les semis de maïs ont été marqués par une météo capricieuse. Malgré une fin d’hiver favorable aux travaux des champs et à la préparation des terres à maïs, la météo du début de printemps a ralenti les semis qui ont été retardés de 15 jours à trois semaines par rapport à une année normale.