Fanny Bertrand est éleveuse de bufflonnes à Plédéliac (22). Souhaitant faire évoluer son atelier de transformation laitière, elle met en vente une machine utilisée dans la fabrication de mozzarella. Deux éleveuses acceptent l’offre de 18 000 €. La facture est envoyée par mail sur laquelle figue le Rib de la Costarmoricaine. Cependant, leur boîte mail est piratée et les informations bancaires falsifiées. Le montant de la transaction est alors versé sur le compte d’une entreprise fictive.
Pas de vérification
« Les acheteuses, qui sont aussi victimes qui moi, se sont déplacées en agence pour faire le virement », raconte Fanny Bertrand. « Certains éléments auraient dû alerter les banquiers qui n’ont pourtant pas réagi. Par exemple, le nom de l’entreprise fantôme avait été rajouté sous le Rib ». L’éleveuse déplore également le manque de vérification de la part de la banque. « Je n’ai jamais été appelée pour valider la transaction ». À l’heure actuelle, aucune partie ne souhaite l’indemniser.