De bons rendements et des calibres plus gros

Le climat de l’été a retardé les opérations de défanage, les tubercules ont continué leur croissance. Les calibres des plants sont un peu plus gros, les rendements sont au rendez-vous.

17408.hr - Illustration De bons rendements et des calibres plus gros
La visite de comportement au champ de la station de Ploudaniel a présenté les variétés inscrites, ainsi que les hybrides en 1re et 2e année d’essai.

Les plantations de l’année « ont été compliquées, elles ont été retardées par les pluies d’avril. Malgré quelques soucis par endroits, les levées ont ensuite été plutôt bonnes », se remémore Jean-Yves Abgrall, directeur de Bretagne Plants. Les cultures ont ensuite connu des conditions sèches, avec une pression forte des pucerons et des doryphores. Si la météo de juillet et d’août ont fait fuir les pucerons, elle a en revanche été très favorable au mildiou. Cependant, les futurs plants ont aussi profité de ces conditions poussantes. Au final, « nous constatons 10 à 15 jours de retard dans les récoltes par rapport à une année normale ». Les conditions chaudes de début septembre ont aussi contrarié les arrachages, mais les rendements sont bons. Nécessaire pour stopper le grossissement des tubercules, « le défanage a été mal maîtrisé car les conditions étaient humides. Une culture de pomme de terre peut gagner 800 kg à 1 t par jour si le broyage et le défanage sont décalés. Résultat : nous avons une part plus importante de gros calibres ». Les variétés de Bretagne Plants Innovation sont produites en 2023 sur 2 300 ha, dont 2 225 sont situés en Bretagne. Le reste des surfaces se partage entre le Nord, le Centre et le Sud du pays. L’orientation de ces plants est toujours fortement destinée à l’export, avec des variétés comme El Beïda, Synergie et Naïma. La culture peut gagner jusqu’à 1 t/ha par jour si le défanage est décalé Sécuriser les voies maritimes Actuellement et sur les 90 000 t de plants exportées vers les pays tiers, 60 000  t prennent la mer via les ports de Brest ou de Montoir. Le départ par le port finistérien « est une solution qui plaît aux exportateurs. C’est une démarche utile qui fait gagner du temps et des coûts de transport ». Aussi et pour sécuriser…

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