Des terres pour les paysans de demain

Le syndicat finistérien appelle à sanctuariser des terres agricoles le temps de trouver des candidats à l’installation.

17496.hr - Illustration Des terres pour les paysans de demain
Le bureau s’est réuni sur les terres d’Anne-Gaëlle Le Hen.

« Priorité à l’installation ! », lancent les membres de l’UDSEA-Confédération Paysanne, qui se sont réunis sur la ferme laitière de Anne-Gaëlle Le Hen, à Querrien. « Nous voulons un maximum de paysans sur le Finistère, nous avons à cœur de défendre une agriculture paysanne », rappelle Bastien Moysan, co-porte-parole du syndicat. Avec de nouveaux profils de porteur de projet, « les parcours à l’installation sont plus longs », souligne Virgile Bleunven, secrétaire. À cause de ce processus d’installation qui prend du temps, « les terres passent sous le nez des futurs paysans. Il faudrait sanctuariser des terres, geler une exploitation agricole qui est viable quand elle est à vendre le temps de trouver le candidat à la reprise ». 

Écouter la société civile

« C’est insensé de se mettre la population à dos », selon Virgile Bleunven qui invite à « écouter la société civile, qui est trop souvent vue comme un ennemi et non comme un voisin. Nous ne sommes pas systématiquement contre les projets d’agrandissement, il faut faire des tris ». La Conf’29 estime être « sur une dynamique, nous voulons rencontrer des paysans. La profession résiste aux problématiques, or nous avons des fermes qui montrent que ce que l’on prône est viable : nos fermes sont autonomes, avec des modèles tournés vers l’humain, résilients économiquement ». Julien Tallec, porte-parole, fait remarquer que « nous sommes beaucoup sollicités sur les questions liées au foncier. Nous pouvons apporter des conseils, nous parlons avec tout le monde », conclut-il. 


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article