Ferme Törlan Lantbruk, à Tvååker À Törlan Lantbruk, les objectifs sont clairs et affichés noir sur blanc sur le tableau dans le bureau : « Prendre du plaisir au travail chaque jour, gagner de l’argent avec des animaux robustes, travailler dans un environnement agréable et attractif pour les salariés. » Quatre leitmotivs qui guident leurs choix stratégiques depuis l’installation de Bengt Svensson et Ulf Person, qui travaillent avec 4 à 6 salariés selon les saisons. Plus de robustesse avec la Montbéliarde « J’ai toujours été attiré par la génétique », rapporte avec fierté Bengt Svensson. En 2013, alors qu’il rencontre des problèmes avec ses vaches Holstein, notamment liés à des boiteries et à la fertilité, l’éleveur découvre la Montbéliarde lors d’un voyage en France. « J’ai retrouvé dans cette race les points que j’avais perdus sur mon troupeau de Prim’Holstein, à savoir de la robustesse. » Mais, ayant toujours travaillé en races pures, il avait peur de perdre en productivité. « Alors, on a commencé par faire du croisement sur les moins bonnes vaches contre l’avis des techniciens… Et j’ai vu que les descendances étaient meilleures. Alors, on a appliqué le programme de croisement 3 voies Procross avec la Montbéliarde et la Rouge scandinave. » À ce jour, le troupeau est constitué de 20 % de Prim’Holstein en race pure, « pour l’intérêt et la vente de génétique, le cheptel fournissant des taureaux au schéma de sélection (1) », de 75 % de Procross et de 5 % de croisées Charolais. Bengt Svensson, un des deux associés de la ferme biologique de 260 vaches laitières à Tvååker, qui a mis en place le programme de croisement 3 voies Procross avec la Montbéliarde et la Rouge scandinave sur ses Prim’Holstein depuis 2013. Un challenge technique en passant au bio Ce choix stratégique a été le fer de lance des modifications qui ont suivi : à savoir la…
Dossier technique
Du bio à plus de 11 500 kg/VL
Ce troupeau a été désigné comme le troupeau biologique le plus productif de la région de Halland, à l’ouest de la Suède, en 2019.