Dossier technique

La génétique avant tout

Au Gaec du Bois Mogaly, la génétique occupe une place centrale dans la gestion du troupeau de Montbéliardes. Ce travail sur le long terme, en perpétuelle évolution, porte ses fruits.

17007 hr - Illustration La génétique avant tout
Cat Nevada représentera le Gaec au concours du Space.

En 1990, Dominique Macé effectue un stage dans le Jura dans le cadre de son BTS. À l’époque, ses parents élevaient des Prim’Holstein et des Normandes sur l’exploitation familiale à Saint-Maudan. « J’ai ramené la Montbéliarde de là-bas », se souvient l’éleveur. « J’ai tout de suite été séduit par sa couleur et sa belle tête blanche. Ce sont des vaches que l’on ne voyait pas chez nous ». Les premières arrivent donc en 1991 et remplacent petit à petit les noires et les Normandes. « Dans les années 90, la référence TB était plus faible et nous la dépassions souvent avec l’ancien troupeau », raconte le Costarmoricain. « L’arrivée des Montbéliardes, dont le lait est moins gras, a résolu le problème ». En 2002, Anne, l’épouse de Dominique s’installe à son tour. Le Gaec compte aujourd’hui 100 vaches laitières, dont 95 Montbéliardes et 5 Brunes, qui produisent 750 000 litres par an. La génétique au centre de l’élevage Passionnés par la génétique, les associés du Gaec recherchent avant tout du corps, de la mamelle et du lait. Toutes les femelles sont génotypées. Les meilleures (à partir de 145 d’Isu) sont inséminées avec des semences sexées ou sont destinées au schéma de sélection. Les animaux les moins bons génétiquement sont croisés avec de l’Inra 95. Les mâles sont quant à eux vendus à 15 jours. Au fil des années, la sélection a notamment permis d’améliorer de manière significative la vitesse de traite et la facilité de vêlage. « Même si je continue à me lever, je n’interviens quasiment plus », déclare Dominique Macé. Quand j’achète une vache, c’est avant tout pour la génétique Des collectes d’embryons régulières Chaque année, cinq ou six animaux sont préparés pour une transplantation embryonnaire, qui donne en moyenne 7 à 8 embryons par bête. La méthode permet de faire progresser rapidement la génétique du troupeau. « Une fois…

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