Le robot nettoie 400 m2 de panneaux à l’heure

Un robot de nettoyage de fabrication française était en démonstration le 5 septembre sur une exploitation costarmoricaine. La FDCuma des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine envisage d’investir pour proposer une prestation complète aux adhérents pour un tarif qui devrait être de 0,60 €/m2.

17385.hr - Illustration Le robot nettoie 400 m2 de panneaux à l’heure
Le robot de lavage est piloté par un opérateur. La législation française n’autorise pas à ce qu’il puisse évoluer en totale autonomie en toiture.

Si une installation photovoltaïque ne demande pas de travail au cours de l’année, le nettoyage des panneaux est une opération conseillée. La fréquence de nettoyage varie fortement d’une exploitation à une autre en fonction de l’exposition au salissement du bâtiment. Certains agriculteurs sont obligés de nettoyer leur installation solaire au minimum 2 fois par an quand d’autres peuventespacer le nettoyage de plusieurs années. Mardi 5 septembre, la FDCuma Bretagne Ille Armor a organisé une démonstration de nettoyage de panneaux photovoltaïques à l’aide d’un robot à l’EARL Kernoé à Saint-Brandan (22). « Nous fabriquons 2 modèles de robots spécifiques pour le nettoyage des installations photovoltaïques dans notre atelier situé en Normandie. Le robot en démonstration ici est le petit modèle : il pèse 53 kg, possède 2 brosses de 85 cm de largeur avec 4 buses d’arrosage sur chacune. Nous le commercialisons au tarif de 37 000 € », décrit Régis Madeleine, un des 4 associés de l’entreprise Normandie Robotique Industrie.  Sur des toitures jusqu’à 45 % de pente Le robot électrique possède une autonomie de 4 heures. Il est livré avec 2 jeux de batteries ce qui lui permet de fonctionner toute une journée. Il est piloté par une personne à l’aide d’une radiocommande. « La législation française ne nous autorise pas à laisser le robot travailler en autonomie sur une toiture, mais nous pourrions le faire en l’équipant de capteurs. » Ses chenilles en mousse équipées de caoutchouc absorbent les chocs et lui permettent de travailler sur des toitures avec des pentes jusqu’à 45 %. Il est entraîné par 4 moteurs, 2 pour les chenilles et 2 pour les brosses. « Il se déplace à une vitesse de 30  m/minute ce qui lui permet de nettoyer une surface de 400 m2/heure en conditions optimales. Sa consommation d’eau varie de 0,2 à 0,6 L/m2. Sur une installation avec un…

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