Les 2 robots de traite installés depuis un an chez Didier et Pierre-Luc Le Gall à Pleyben sont disposés « en tête à tête. L’emprise au sol est plus faible, la porte de sortie est au milieu. Dans des bâtiments existants, cette compacité nous fait tirer notre épingle du jeu », note Yannick Bernicot, responsable de marché chez GEA. Une seule pompe à vide anime les 2 robots, sa vitesse variable permet de réaliser des économies d’énergie. Ce nouveau système de traite est équipé du compteur cellulaire M6850. « La détection des taux cellulaires est possible pendant la traite, par quartier. On est capable de dévier un seul quartier si les cellules sont trop importantes », fait observer le responsable. Grâce à cette mise à l’écart du lait et à une désinfection du manchon trayeur entre chaque traite, la concentration des cellules a diminué, en passant de 280 000 cellules/ml en moyenne en juin 2022 et avant la mise en place des robots à 93 000 cellules/ml aujourd’hui. Un environnement de travail qui donne envie Les robots se sont imposés Didier Le Gall explique que « la salle de traite en 2 x 8 TPA ne correspondait plus lors de l’installation de mon fils. Je voulais trouver un salarié, mais c’est très difficile. Les robots se sont imposés ». L’éleveur apprécie les fosses qui donnent accès à la mamelle, « nous bloquons les vaches dans les robots pour des soins éventuels. Avec ces stalles compactes, les primipares sont un peu plus contraintes, c’est plus confortable ». Cette mise en place d’une traite robotisée s’est accompagnée d’une extension de 31 m du bâtiment, qui a laissé la place à 24 logettes supplémentaires. « Les robots compacts nous ont laissé plus de marge de manœuvre ». 106 logettes sont désormais à disposition du troupeau composé de 107 laitières ; une fosse de 300 m3…

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