Mikaël Le Guern est éleveur de poulets de chair sur Pleyben (29) depuis 2001. Il possède 3 poulaillers pour une surface totale de 3 600 m2. « Les bâtiments sont de type Colorado avec des trappes d’entrée d’air d’un côté et les ventilateurs du côté opposé. Dans le poulailler qui date de 1991, j’ai remplacé les plaques en fibrociment des côtés par des panneaux sandwich et j’ai bétonné le sol en 2016. L’année suivante j’ai installé des fenêtres pour une surface équivalente à 3 % de la surface au sol », raconte l’aviculteur.  Du scotch entre les plaques d’isolant Après cette rénovation, il contacte la société Tell Élevage afin d’établir un diagnostic d’étanchéité de son poulailler. « Nous mettons en place une porte soufflante pour faire un test d’infiltrométrie qui nous donne l’étanchéité du bâtiment. L’ordinateur sort ensuite un indice qui nous indique si c’est bon ou pas. Ici nous avions 1,54 m3/m2 d’enveloppe de bâtiment hors sol. Pour que cela soit bien, il faut être entre 0,35 et 0,40. Cela veut dire que pour maintenir de bonnes performances avec un bâtiment peu étanche comme ici il faut chauffer plus et ventiler plus pour compenser », décrit Jean-Luc Martin, dirigeant de Tell Élevage. L’installation d’une caméra Copeeks dans le poulailler pour suivre 4 lots a permis d’observer que la nuit, à certains endroits, les poulets avaient froid et se tassaient. La société Point P a organisé une porte ouverte sur l’exploitation de Mikaël Le Guern pour présenter les solutions qu’ils proposent afin d’améliorer l’étanchéité d’un poulailler existant. « La priorité était de refaire l’étanchéité entre les plaques d’isolant au plafond qui datent de 1991. J’ai alors proposé à l’éleveur de venir appliquer un scotch spécifique de 10 cm de largeur qui recouvre le H entre 2 plaques d’isolant. Ce type de scotch est utilisé habituellement sur les maisons pour faire…

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