L’automotrice ramasseuse d’échalote mise au point par Mathieu Perrot, gérant de Mat-Agri 29, en impose. La machine est capable de ramasser simultanément les bulbes laissés sur 3 planches, avec une vitesse d’avancement pouvant aller dans les meilleures conditions à 8 km/h. Depuis cet été, Guillaume André, producteur  à Minihy-Tréguier (22), s’est équipé de ce prototype unique. La période estivale coïncide pour le légumier à un fort pic d’activité, entre les récoltes de « pomme de terre primeur, de pomme de terre chips, les plantations de choux que nous produisons toute l’année ». À cela s’ajoute les récoltes et ramassages d’échalote. Cette année, le Costarmoricain en a planté 20 ha sur les 100 ha que compte l’exploitation ; accélérer la cadence de récolte des cultures est donc plus qu’apprécié. Améliorer le stockage En plus d’un bon débit de chantier avec 2 ha ramassés par heure, l’automotrice « ne blesse pas les échalotes. Elles ne sont pas équeutées, il y a peu de pluches, ce qui est un bon point pour le stockage ». Pour arriver à un tel résultat, les 3 têtes de ramassage sont chacune équipées d’une brosse qui tourne dans le sens d’avancement de la machine pour envoyer les légumes vers le tapis rabatteur. L’engin garde aussi toute son efficacité « en conditions sales ou quand le temps est très sec, car les échalotes ne roulent pas devant les tapis. C’est souvent le cas avec une ramasseuse classique », constate Guillaume André. La trémie arrière sert de réserve tampon en début de chantier, les remorques viennent ensuite suivre l’automotrice en continu. « Je ne soulève jamais les échalotes, j’attends simplement qu’elles décrochent en fin de cycle. Avec cette machine, il ne faut pas soulever : le film plastique serait avalé ». De nombreux réglages sont possibles depuis la cabine, comme « la vitesse des tapis ou des brosses, le débit des vérins », apprécie le…

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