Ludovic Josso s’est installé en 2008, reprenant la ferme de ses parents qui géraient alors, en plus d’un troupeau charolais de 30 mères, un atelier de lapin de chair que leur fils n’a pas souhaité conserver. Au niveau de la reproduction des bovins, « mes parents fonctionnaient plutôt avec des taureaux de monte naturelle plus quelques IA. J’ai aussi fait ce choix au départ, mais je me suis décidé à passer à 100 % en IA deux ans après mon installation, suite à un problème de stérilité passagère sur un taureau », raconte l’éleveur. Pour faciliter les inséminations, il a rapidement investi dans un parc mobile avec cage de contention (Pasdelou). « Ce parc sert pour les IA et les autres interventions en parcelles. J’amène les animaux dans un petit espace clos autour où se trouve l’eau et les râteliers, puis j’isole ceux qui doivent l’être dans le parc avec un système de fil. Mes chiens de troupeau peuvent aussi m’aider à ramener les bêtes. Lors des manipulations, je passe régulièrement les autres animaux dans le parc et la cage pour les habituer, y compris les veaux. » Démontage rapide du parc Pour changer l’emplacement du parc, « les barrières se démontent facilement, se rangent sur le côté de la cage de contention et le tout se transporte au tracteur avec l’attelage 3 points. Je peux même emmener un bovin dedans en cas de besoin. » Le troupeau est conduit en deux périodes de vêlages, sur février / mars et sur août / septembre, pour « permettre la conduite en lots. » Les deux saisons de reproduction débutent le 10 avril et le 10 octobre. « Je préfère alors que les vaches ne soient pas trop en bâtiment pour ne pas blesser les veaux. » Pour repérer les chaleurs, l’éleveur passe trois fois par jour dans le troupeau. « Je les note…
Dossier technique
100 % d’IA en extérieur grâce au parc mobile
Ludovic Josso a recours à 100 % d’IA sur son troupeau charolais basé sur 65 mères. Bien organisé et satisfait du progrès génétique, il ne reviendrait pas aux taureaux.