Le Gaec Bergerie du Dour Elego à Plufur (22) a été créé au 1er janvier 2023. Point de départ officiel d’une aventure naissante imaginée par les associés Agathe Valory, Olivier Peaudeau et Yoann Colas. Même s’il reste quelques aménagements à réaliser, leur bâtiment est déjà dressé. Les animaux devraient y entrer au 1er novembre. « Nous avons sélectionné 104 agnelles à l’âge de 2,5 mois en Aveyron et ramenées au printemps. Depuis, elles sont dehors nuit et jour. La mise à la reproduction a eu lieu cet été, grâce à nos 5 béliers », explique le trio. La race Lacaune bien adaptée au projet « Nous avons opté pour la race Lacaune, rustique et laitière, pour des animaux à la fois adaptés à la monotraite sur toute la lactation et capables de bien valoriser l’herbe et les fourrages grossiers », poursuit Agathe Valory. Depuis 11 ans, la jeune agronome évolue dans l’univers de la brebis laitière. « J’ai hérité du goût pour l’agriculture de mes grands-parents éleveurs dans le Perche. L’envie de m’installer est venue lors d’un stage de découverte en production ovine en Haute-Loire, en 2012, lors de mes études. J’ai compris que c’était le métier que je voulais faire. » De là, elle s’est formée comme bergère, enchaînant les expériences en Vallée de Barétous dans le Béran, dans les Hautes-Pyrénées, en Ariège, dans le Pays basque, en Mayenne… Un compagnonnage qui l’a menée jusqu’en Bretagne où elle a rencontré Yoann Colas à la Coopérative d’installation en agriculture paysanne des Côtes d’Armor (Ciap 22) en 2019. « À l’époque, nous préparions notre projet d’installation chacun de notre côté. Je prévoyais de reprendre la structure de mon beau-père qui voulait transmettre. À ses côtés, j’ai appréhendé l’élevage des moutons, la transformation de viande et la vente directe. Cela m’a ouvert les yeux sur le type de ferme que je voulais…
36 ha à financer par des citoyens pour se lancer
Dans le Trégor, Agathe Valory, Olivier Peaudeau et Yoann Colas démarrent en élevage de brebis laitières, transformation et vente directe. Ils appellent les gens à soutenir leur installation en prenant des parts de foncier agricole via Terre de liens.