Au cœur des métiers de la terre

La journée « La terre est notre futur métier » a permis à plus de 200 élèves d’assister à des interventions en lien avec l’agriculture biologique. Après des visites de fermes le matin, ils se sont rendus l’après-midi au lycée de Suscinio, à Morlaix.

17801.hr - Illustration Au cœur des métiers de la terre
Le géologue Christophe Coussement a lu l’état de ce profil lors de la journée.

Ils étaient près de 230 étudiants en provenance de différents lycées bretons à participer la semaine dernière à la journée « La terre est notre futur métier », organisée par le Gab et la Frab. Cette journée 100 % bio était dédiée aux enseignants et étudiants en agriculture, avec dans le viseur le prochain salon La terre est notre métier, qui se tiendra les 25 et 26 septembre 2024, à Retiers (35). Après avoir visité différentes fermes le matin, en maraîchage, en production laitière avec transformation ou en production ovine, les jeunes apprenants se sont retrouvés au lycée de Suscinio pour assister à des présentations : Luc Guihard, de Bretagne Vivante, a développé le sujet de l’agriculture et de la biodiversité, le Crédit Mutuel de Bretagne et le Gaec du Liorz de Plouégat-Guerrand ont apporté un regard croisé sur les aspects économiques et financiers de l’installation en production bio. Yannick Jestin, président du Gab 29, résume la journée en évoquant « le climat, la qualité de l’eau, l’érosion, la santé… La bio est une agriculture qui apporte de nombreuses réponses ». La terre livre ses secrets Dans un des ateliers de l’après-midi, Christophe Coussement, géologue, fait observer aux élèves l’environnement des terres du lycée. « Nous avons ici une roche mère de granite altéré », montre-t-il à un endroit où le sol a été décaissé, puis « un schiste altéré », quelques mètres plus loin. Dans une fosse creusée pour l’évènement, « l’horizon végétal mesure 40 cm, l’horizon minéral est de 50 cm ». À l’aide de quelques gouttes d’acide chlorhydrique, le spécialiste des sols met en évidence la présence de calcaire, avec une formation de mousse sur la terre. « Nous sommes sur des limons éoliens. La porosité peut monter à 30 %, elle descend à 20 ou même 10 % si le sol est tassé ». Attentifs à cette intervention, les élèves ont ainsi pu approfondir leurs…

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